Publié dans Economie

Lutte anticorruption - Pilier de la relance économique malagasy

Publié le jeudi, 06 février 2025

« La gouvernance et la lutte contre la corruption : impact sur les activités des entreprises » ont été au cœur des discussions entre le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Fonds monétaire international (FMI), la semaine dernière. Cette rencontre se concentre sur la transparence et les améliorations économiques. Francis Rabarijohn, président du GEM, souligne que « cette réunion permet de discuter des problématiques économiques majeures pour le secteur privé ». 

La mission du FMI, composée d’experts en administration fiscale et douanière, a pour objectif d’analyser les défis actuels et de proposer des réformes pour améliorer l'environnement des affaires à Madagascar. Les échanges soulignent ainsi plusieurs problématiques dans cette branche. Par exemple, la transparence des procédures fiscales et douanières est identifiée comme une priorité. De plus, il a également souligné la nécessité d’un cadre réglementaire plus stable et prévisible. Les entreprises insistent sur l’importance d’un dialogue continu entre les acteurs privés et les autorités publiques, ce qui garantit un climat économique plus sécurisé et attractif. 

Collaboration

Le GEM plaide donc pour une collaboration renforcée entre les deux parties et les institutions internationales, telles que le FMI. En effet, ce dialogue tripartite est jugé essentiel. En outre, ce partenariat permet de garantir des transformations adaptées aux réalités locales et de soutenir une croissance économique durable. Jean-Luc Helis, représentant du FMI, insiste, pour sa part, sur l’importance de renforcer les dispositifs de lutte contre la corruption, car cela permet de rétablir la confiance des investisseurs et d’améliorer la compétitivité des entreprises locales. La mission souligne pareillement l’accent sur la nécessité de mécanismes de contrôle efficaces. Des mesures incitatives pour encourager la bonne gouvernance sont par ailleurs proposées. A la fin de la réunion, le GEM salue l’initiative du FMI. Le président exprime son engagement à poursuivre ses efforts. Alors que Madagascar cherche à renforcer sa compétitivité sur la scène internationale, cette rencontre marque un changement. En effet, elle permet d’élaborer des réformes concrètes pour lutter contre la corruption. Finalement, l’application des recommandations issues de ces discussions joue un rôle essentiel dans un développement équilibré et durable.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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